Joueur discret, il n’est pas là pour s’atirer les lumières c’est donc pour lui peu commun qu’une mise en évidence soit de mise.
Richard Jefferson est arrivé dans l’Ontario juste avant le début de la pré saison, dans un deal conclu dans des temps records avec les Sixers de Pedro et qui a vu Terrell Brandon effectuer le trajet inverse.
Titulaire depuis le début de la saison régulière au poste 3, son point fort est sa défense pour le moment, mais nul doute qu’à seulement 22 ans ses performances offensives devraient suivre, il a d’ailleurs eu plusieurs occasions de se mettre en valeur lors de la vague 3 avec les blessures de Ron Artest et de son franchise player. Occasions qu’il a sû saisir. Parfaitement rentré dans le moule de l’équipe, il est un joueur important car à la disposition du collectif. Ses performances peuvent en premier lieu passer un peu inaperçues mais les vrais observateurs savent qu’il a un rôle prépondérant au bon début de saison des Raptors. Surnommé le caméléon par son GM il sait très bien quand il doit se mettre en valeur et quand au contraire il faut laisser ou donner la gonfle, cette capacité de s’adapter à ses coéquipiers n’est pas chose commune dans un monde où la moindre stat est mise en avant et où le travail peu quantifiable tel que les provocations de pertes de balle, les pressions qui rendent les passes difficiles etc ne rentrent pas dans les lignes statistiques. Ceci dit il réalise aussi le premier triple double de sa carrière lors de la dernière vague ce qui le fait rentrer directement dans le top 2 à égalité au classement des TD. Énorme vous avez dit???
Cet homme de l’ombre fait donc son petit bout de chemin et ne devrait probablement pas quitter les siens cette année. Très apprécié de ses compères, il est le coéquipier idéal, le genre de mec qui te ramène chez toi en voiture quand t’es déchiré. Le fameux Sam’ du groupe (mais pas celui présenté dans groland).
40 $ pour ça, c’est un peu cher mec
Le captain de soirée qui se fait larguer le jour d après…un grand classique!