Toute la vérité sur les quatre finalistes

Toute l’année la lutte est acharnée pour bien se positionner au sein de sa conférence pour hériter du parcours le moins difficile possible et atteindre les finales. C’est chose faite pour les 4 GMs que j’ai été interviewer au sortir de leurs qualifications.

Si pour certains cette présence relève du miracle, on pense notamment aux Bucks qui ont mis du temps à trouver la bonne carburation ou au Magic qui a cru perdre toute chance de titre avec la blessure de Duncan, pour d’autres ce n’est que le déroulement logique d’une saison rondement mené .

Mais une chose est sûr, les matchs vont encore gagner en intensité et la bataille va faire rage pour atteindre les finales NBA.

EASTERN CONFERENCE FINAL

Milwaukee : Fear the deer

On à d’abord discuter avec IversonY le GM des Bucks, suite à sa qualification plutôt facile (au regard du reste de sa saison) face aux Hornets pour lui demander ses impressions sur sa saison et sur la suite des événements.

IversonY était déjà tourné vers le prochain tour lorsqu’on l’a rencontré

 

La vérité :  Te voilà en final après une année laborieuse malgré un recrutement estival de qualité, tu y croyais encore il y a quelques mois?

IversonY : Je mentirai si je disais que j’ai toujours été confiant au niveau de nos chances de qualifications pour les Play Off, notamment au day 90 où on sortait d’une vague très décevante. Je voyais les joueurs sortirent des matchs la tête baissée, nous avons donc organisé une réunion entre les principaux protagonistes, afin de mettre les choses à plat et sauver ce qui restait à sauver. Tout le monde s’est remis en selle, et nous avons réussi à décroché la 7ème place de la conférence Est.

La vérité : Avec les blessures de Duncan, Martin, Kobe, la qualification en POs in extremis… Tu penses que c’est l’année ou jamais?

IversonY : L’année ou jamais, alors que notre franchise player n’est même pas encore majeur? Non, on peut pas dire çà, nous avons un projet sur le long terme, mais c’est clair qu’on a la possibilité de gagner le titre sur un très court terme, ambition clairement annoncée en début de saison. Je crois en les qualités de mon groupe, je rappelle qu’on a éliminé les Pacers au premier tour qui était peut être la seconde meilleur équipe de la conférence depuis la mi-saison, donc pourquoi on aurait pas pu éliminer les Knicks au complet ? NY a eu des blessés, comme d’autres au par-avant, c’est le lot de toutes les équipes, si vous craignez les blessures, la meilleure façon de les éviter c’est de pas jouer. Concernant Duncan, c’est moins grave, il pourrait être de retour au debut de la finale de conférence, et le Magic est tellement complet que même si le grand Timmy, il reste une superbe équipe. Pour la seconde fois, depuis mon arrivée ici, nous sommes en finale de conférence, mais pour le moment nous avons fais que la moitié du chemin, faut surtout pas se relacher.

La vérité : D’un point de vue extérieur, le départ de Terry est le tournant de ta saison, tu partages cet avis?

IversonY : Je trouverai cela injuste de dire que c’est depuis le départ de Jason que tout va mieux. Jet est un très bon joueur, qui montait en puissance avant son départ, après c’est vrai que son profil ne correspondait peut être pas au jeu de l’équipe, mais même après son trade, les résultats ont été en dent de scie. Je pense qu’outre le fait, qu’on a fait venir des joueurs avec des profils plus défensifs que ce qu’on avait avant, c’est surtout le changement tactique qui a été opéré à quelques semaines de la fin de saison, qui a permit de relancer la machine.

La vérité : Tu préférerais jouer qui en finale?

IversonY : J’ai pas de préférence sincèrement, si on veut être champion, il faut battre tout le monde. Il est clair que le Magic est une machine,c’est un peu le Robocop de la ligue avec son trio Bibby-VC-Duncan sans équivalent en NBA, sans oublier Elton Brand qui pourrait être franchise player dans bien des équipes. Mais faut pas négliger Miami, qui n’est pas là par hasard, c’est une équipe très solide emmené par Michael Redd qui a changé le visage de la franchise depuis son arrivée. Mais il n’est pas tout seul, car autour de lui, il y a beaucoup de joueur complémentaire avec le scoring de Abdul Rahim, l’altruisme de Williams, la défense de Elson, le danger peut venir de partout chez eux. Bref, quelque soit l’adversaire, nous serons pas favoris, mais quelque soit l’adversaire comptez sur nous pour tout faire pour les battre ! Nous craignons personne, c’est à eux de craindre le cerf ! »Fear The Deer » comme on dit ici.

La vérité : Et pour finir, qui sera champion?

IversonY : En tout objectivité (…), je dirai nous, mais si vous voulez une réelle réponse, allez consulter une voyante.

 

Orlando : La magie opère

Burle est vraiment heureux d’atterrir une nouvelle fois en finale de conférence alors que Tim n’a pas joué durant la fin de la série. Mais il reste concentré car son objectif n’est pas encore atteint.

Burle est passé par tous les états durant ce deuxième tour.

La vérité : Malgré la blessure de Duncan tu as réussi à passer l’obstacle Miami, penses-tu que cette réussite renforce encore plus la confiance des autres joueurs?

Burle : Oui, bien sûr ! On a montré qu’on était une équipe. Kelvin et Elton on su répondre présent quand il le fallait. Elton a même élevé son niveau de jeu pendant l’absence de Tim malgré un début de série décevant en attaque. Il faut dire qu’il n’était pas encore à 100% puisqu’il revenait de blessure. C’est souvent la marque d’un champion que de savoir être bon quand il le faut. Peja et le banc aussi ont su se montrer plus performant quand la série devenait compliquée.
Je ne pense que ça ne peut que renforcer la cohésion et la confiance de l’équipe. Nous en aurons bien besoin face à une équipe des Bucks qui n’a rien à perdre après avoir arraché les PO dans la dernière ligne droite.

La vérité : Quel a été ta réaction en voyant l’élimination de ton grand rival New York lors du premier tour?

Burle : Qui ça ? Non plus sérieusement, j’ai trouvé ça triste. Miné par les blessures, y’a pas grand chose à faire. Il a manqué un Cato sur le banc pour remplacer K mart. Ca aurait ptet suffi au début des PO. Après sans Kobe et K, c mission impossible pour aller loin.

La vérité : L’arrivée d’un ancien champion en la personne de Vince Carter est-elle importante pour passer du statut de favori pour le titre a champion?

Burle : Clairement, j’avais expliqué le changement de stratégie précédemment. Fini le Coco, vive le …. En plus Vince s’est fait voler son titre de MVP par un gamin. Il a donc envie de montrer qq chose pendant ces PO.

La vérité : Tu préférerais jouer qui en finale NBA?

Burle : Avant les PO je voulais Memphis ou SA. Si on y va on sera exaucé. Je n’ai aps de préférence, ce serait une belle finale dans les deux cas. Et toi tu préfères ton père ou ta mère ?

La vérité : Et pour finir, qui sera champion?

Burle : Je n’ai pas de boule de cristal. Si je vais en finale, mon équipe progresse et ce sera déjà ça. Bien sûr le cœur répond Magic à 100%. Je souhaite avant tout que plus personne ne se blesse pour que les finales puis la finale se fasse à la loyale.

Merci pour votre interview, allez vous servir en goodies à l’effigie des Magic.

 

WESTERN CONFERENCE FINAL

Memphis : Le grizzly sort ses griffes

Encore une victoire au game 7 pour Biboum qui est content d’avoir pris sa revanche sur Phoenix et qui arrive en finale de conférence au complet et remonté à bloc.

Biboum n’hésite pas à donner de sa personne pour supporter son équipe.

La vérité : Malgré toutes les blessures obtenues durant la saison, tu es en finale de conférence et au complet. Tu as eu peur à un moment que l’infirmerie ne désemplisse pas et que tu ne puisses pas jouer ta chance à fond?

Biboum : Le principe fondateur de cette equipe des Grizz est le don de soi, etre a fond tout le temps , faire les efforts necessaires: Sacrifice Sacrifice Sacrifice
Quand tes leaders de vestiaire s’appellent Payton webber et Artest tu sais que toute l’équipe va se donner a 200pcts, et la blessure fait parti du jeu. Alors oui j’ai eu peur surtout lorsqu’on a abordé le premier tour sans 2 grands gueuleurs Payton et Artest, mais vous les avez vu sur le banc! l’energie transmise! c’est incroyable, une vrai fierté de s’occuper d’une telle équipe.

La vérité : Avec le départ du Shaq tu as moins de superstar mais une grande densité sur les lignes arrières. C’était un choix pour attaquer cette nouvelle saison?

Biboum : L’année derniere on tombe face à l’immense Allen, avec Jamal et jet on avait pas les armes pour le stopper. On avait pas de banc. Il fallait sacrifier un titulaire. et ce fut l’immense Shaq qui d’un point de vue marketing et dans l’esprit de tous a fait passer Memphis dans une autre planete.
Aujourd’hui Payton Strickland c’est tres fort en defense, Jamal c’est du feu en attaque et Artest est le combo quasi parfait. Je sais que toute les rotations vont etre denses c’est un vrai confort.

La vérité : Tu n’as pas effectué beaucoup de deal durant la saison malgrè le mauvais départ, tu as toujours cru que cet effectif pouvait faire de grandes choses?

Biboum : J’ai douté, beaucoup meme, on était pas loin de changer des choses, ca ne s’est pas fait et aujourd’hui je peux dire tant mieux. Simplement parceque celui qui avait le plus de chance de partir était Turko, et turko lors de ces Po c’est une merveille, un diamant brut, a la mene a l’arriere a l’aile il sait tout faire et il le fait merveilleusement bien. Turko pivot? sans deconner des fois j’y pense! d’ailleurs en privé je l’appelle Ervin Magic turko

La vérité : Tu préférerais jouer qui en finale NBA?

Biboum : Le Magic sans hésitation. Si on va en finale (et on est encore très très loin). je veux jouer l’equipe la plus forte, la plus impressionante depuis la création de cette ligue. On écrit les belles histoires contre les grandes équipes. et puis Burle est un ami proche, un frere on a commencé l’aventure dans cette ligue ensemble on a decouvert ce metier ensemble avec en doux reve de vivre le moment fou ou on se retrouverai en finale Et avec le Magic et surtout les Grizz de Vancouver, la ligue était loin de nous prendre au sérieux !

La vérité : Et pour finir, qui sera champion?

Biboum : Si tu es en finale de conf et que tu crois pas en ton equipe… mieux vaut faire un autre job
We are the Blues!

 

San Antonio : Le chérif est dans la place

Tombé au game 7 des finals l’an dernier, Jipepovich sait que le chemin est long et que c’est la cohésion d’équipe qui peut faire la différence. C’est pour ça qu’après la qualification, on l’a retrouvé entouré de son staff. Visiblement la victoire ne se fête pas aue au Gatorade à San Antonio…

Jipépovich avait invité tous ses potes pour fêter la victoire.

La vérité : Tu as échoué d’un rien au titre l’an dernier et pourtant tu n’as pas hésité à chambouler totalement l’effectif. Tu n’as pas peur que le manque d’expérience collective soit pénalisant pour la dernière ligne droite?

Jipepovich : C’est la différence entre quelqu’un de confident comme moi et quelqu’un qui n’est pas pas aware. Si, comme moi, tu es très près de Dieu, tu peux avoir une certaine communication. Je parle pas d’un téléphone. Je parle d’une certaine spiritualité. Et si tu veux faire quelques chose et que tu veux vraiment le faire, c’est possible car je l’ai déjà fait ! Quand je suis arrivé aux USA j’étais pas connu. J’avais juste découvert Franck Butler. J’avais rien. Et j’ai su réussir sans rien grâce à… la confiance, au believe, in faith. So, j’ai eu un full cycle et maintenant je recommence le cycle. Je suis très content et très lucky to have that cycle again.

La vérité : L’arrivée d’Iverson modifie le style de l’équipe qui n’avait pas de scoreur extérieur de ce niveau les années précédentes. C’est un choix voulu pour avoir plus de variété ou tu as juste essayé d’améliorer l’équipe dans sa globalité?

Jipepovich : C’est vrai que j’étais très focus inside jusque-là, je pensais que c’était la clé, comme 1 + 1 = 2, 2 + 2= 4 comme ça ça devient selfish, on prend du pognon et on partage pas…
Mais j’ai compris pendant cette saison : si 1 + 1 égale 1… On parle une… ou un quand on est ensemble… c’est l’amour… mais dans notre monde à Mais si 1 + 1 = 1 ou 1 + 1 = 11, là c’est beau et on peut être champions

La vérité : Tu préférais jouer qui en finale?

Jipepovich : Je veux surtout éviter Burle.
Burle, c’est un Replicant.
Un replicant quand il naît, il est physically formé comme un gars de 40 ans, mais son brain… comment on dit ? son computer brain ? son cerveau, il faut qu’il absorbe tout ce qu’il y a autour, qu’il voie les couleurs, qu’il touche comment sont les choses, il est aware…
Et là, Burle c’est un réplicant dont le computer brain il est on the top ; Burle c’est une machine.

La vérité : Et pour finir, Qui sera champion?

Jipepovich : Je suis confident ; si t’es pas confident faut pas faire partie de la community. Faut quitter wonba. Il faut que tu crois encore plus ce que tu crois, et quand tu commences à croire ce que tu crois, y a personne au monde qui peut te bouger ! Et là tout est possible et tu peux choper la ring des champions.

About The Truth

2 rebonds

  1. Super article merci la trousse
    Et l interview de jean Claude Jipe van damme est un chefs d œuvre
    Merci Jipe
    Cette interview mérite le titre !

  2. Merci aux 4 protagonistes d’avoir jouer le jeu.

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