Second titre en 3 saison pour la franchise la plus prestigieuse de la ligue!
Sous l’impulsion d’un énorme Shaq qui a prouvé à tout le monde qu’il est bien le meilleur joueur de la ligue, les Lakers s’imposent de 3 petits points dans un game 7 d’anthologie contre New York. Retour sur le parcours des héros.
Premier tour: LAL 4 1 LAC: Kobe brillant
Duel fratricide entre les deux équipes de Los Angeles. Les Lakers partent grands favoris mais les Clippers possèdent certains atouts à faire valoir. Leur raquette composée de Davis Longley et McIlvaine est dure et solide et a donc de quoi géner l’axe fort des Lakers.
Sur cette série, le duo Shaq – Vlade est peu sollicité offensivement par rapport à d’habitude. C’est donc Kobe qui est désigné option offensive numéro 1. Ayant donc la charge d’être le leader au scoring, Kobe ne déçoit pas en écorant le pauvre Allan Houston. Sachant que Terrell Brandon contenu Baron davis, l’affaire fut vite emballée pour les Lakers. Un seul petit match gagné et départ en vacances immédiat pour les Clippers.
Second tour: LAL 4 1 Wolves: le plan anti googs a fonctionné
Après avoir démoli les Spurs (sans David Robinson), les Wolves se présentent au second tour contre les Lakers pour un duel en haute altitude. C’est en effet les deux meilleures raquettes de la ligue qui s’affrontent dans un duel d’hommes virils. Les Wolves possèdent Olajuwon et Garnett, les Lakers Shaq et Vlade avec respectivement Smits et PJ en backups. Alors que les intérieurs se contiennent plus ou moins mutuellement, Googs auteur de deux performances énormes lors des deux premiers matches, permet aux Wolves de récupérer l’avantage du terrain (une victoire partout) avant de poursuivre la série à Minneapolis. Danger dans la maison purple and yellow car en cas de double victoire des Wolves, les Lakers se verraient quasi éliminés. Que fallait-il donc faire? Contenir Googs et jouer sur les points faibles des wolves. En arrière toute!
Le changement de tactique fut radical, Kobe se cantonnant à jouer le rôle de chien de garde de luxe de Googs, jouant l’interception et la contre attaque au maximum. Terrell Brandon quand à lui se chargea d’imposer un rythme rapide et beaucoup de shoots lointains en première intention. Il ne fallait en effet éviter de se frotter aux géants du Minnesota. Le résultat fut sans appel: 3 victoires sèches et consécutives des Lakers et Googs sous les 20 ppg.
Finale de conférence: LAL 4 1 Nuggets: Shaq is in the building
Impressionnants lors des deux tours précédents, les Nuggets arrivent ambitieux mais sans véritable illusion façe aux Lakers. Pour le trio White – Knight – Brand se pose le défi le plus relevé de leur carrière: faire jeu égal avec Shaq – Vlade. Alors que Brand était rayonnant lors des deux séries précédentes, il se fait complètement éteindre par la défense de Vlade qui lui même est peu en réussite en attaque. Mais qu’importe, on ne demandait pas à Vlade de scorer mais plutôt de tenir le FP adverse pendant que le Shaq montrait aux pauvres pivots adverse la signification du mot dominer. Poster dunk, moves dos au panier, sky hooks, tout y passa. Avec un Shaq aussi dominant, les chances des Nuggets étaient quasi inexistantes. Cliff Robinson avait beau réaliser une série de haute volée en en faisant baver à Kobe, le missmatch du gros était rédibitoire et l’élimination sans regrets possibles.
Finale NBA: LAL 4 3 Knicks: la finale tant attendue
La dernière marche avec le plus gros morceau pour la fin: les Knicks du duo Kidd – Webber. Un duo appuyé par terry Dampier, Hughes and co qui vient de sweeper le magic pourtant meilleur bilan de la saison régulière. Une fois n’est pas coutume, les Lakers affrontent une équipe ayant leur FP jouant au poste de PF pour la quatrième fois de suite. Après un game 1 serré, c’est bien les Knicks qui créent la surprise au staples en prenant (à l’instar des Wolves) d’entrée l’avantage du terrain. Kidd sort un match énorme bien appuyé par Terry très adroit de loin. Il est bien inspiré de scorer les derniers points de son équipe car la victoire est courte. G1 NYK 99-95 LA
Le game 2 c’est une autre histoire, Kobe repasse SF et explose la défense des Knicks, bien aidé par un Shaq dominant. Branlée made in LA. G2 pour LA, 101-83
Le game 3 c’est pareil que le game 2 mais en plus offensif, LA reprend l’avantage du terrain. G3 pour LA, 123-110
Le game 4 c’est pareil que le game 1, courte victoire de NY, Shaq en foul trouble n’a pas pu peser suffisamment et les Knicks reviennent à égalité. Les Lakers ont mené jusque dans les dernières minutes mais Jason Terry fut trop clutch. G4 pour NY 103-100
Game 5, là ou en général le vainqueur repart avec la bague. NY l’emporte pour la troisième fois à l’arrachée grâce à un Kidd en mode MVP et un Shaq en mode scotché sur le banc. Les Knicks gagnent encore une fois à l’arraché avec des actions clutchissimes. G5 pour NY 110-107
Game 6: le match à ne pas perdre, le match le plus important de la carrière de Kobe Bryant. donMoretti le prévient en début de match en l’interpellant devant témoins: « Shaq ne peut pas tout faire avec les deux autres brutes sur le dos, des prises à deux voir 3 incessantes et en plus l’obligation de défendre dur donc de faire des fautes. Tu dois prendre le lead de la team. » Résultat: 41 points du black mamba et une victoire 125-117.
Game 7: the game
Cwebb est énorme en début de Q1: 3 rebonds offensifs et le panier pour conclure la première possession, il entraine NY vers un premier quart idéal…jusqu’à ce que le Shaq joue encore mieux que CWebb. Bilan le Shaq à 13 points et CWebb à 10 rebonds mais surtout trois points d’avance pour LA.
Durant le quart 2 Jason Kidd est harcelé par les extérieurs angelinos, il termine la période avec un vilain 3-13 au shoot mais Dampier et Terry tiennent la baraque en étant super adroits. L’écart se stabilise.
Le quart 3 est crucial, les Knicks remontent petit à petit en jouant de manière très agressive, trop? Peut être car Terry Kidd et CWebb en sont alors à 4 fautes. Dans tout les cas cela paye au tableau d’affichage car les Knicks prennent 3 points d’avance avant le début de dernier quart.
Que faire alors côté Lakers? Shaq est toujours aussi énorme malgré la défense ultra agressive et justement donMoretti décide de jouer le foul trouble adverse. Ca paye, Kidd et Cwebb en sont à 5 fautes chacun et Modjo doit les sortir ensemble à 8 minutes du terme pour le pas les voir fouled out. Même Kidd aura envoyé le gros sur la ligne. Les Knicks ont alors 2 points d’avance. S’en suit un trou noir ou Vlade Divac va sortir de sa boite de provoquer la défense adverse, obtenir des lancers et scorer. Relayé par les inévitables Kobe et Shaq les Lakers prennent 7 points d’avance. Modjo remet son duo magique en selle et joue le tout pour le tout. Défense ultra agressive, jeu ultra rapide, shoot de loin en première intention. Et ça marche, les Lakers ont encore 5 points d’avance à 1m30 du terme et donMoretti est debout sur le banc prêt à jaillir sur le terrain mais les Knicks reviennent à 3 points. Terrell Brandon remonte alors, très très lentement la balle de match. Il se retrouve pris à deux avec Kidd et Terry, il veut passer à Kobe mais Hughes jaillit comme une bombe et intercepte la balle. Ron Artest lui bloque l’accès au panier et Larry passe en catastrophe à Kidd, il reste 5s à jouer. Le double MVP bien défendu par Terrell prend l’impulsion derrière la ligne à 3 points, enclenche son shoot, donMoretti se dit que ce n’est pas possible, qu’en ayant globalement dominé la finale les Lakers vont se faire remonter par des Knicks beaucoup plus clutchs. Le ballon sort des mains de Jason, s’élève dans le staples ou les 18118 spectateurs retiennent leur souffle, redescend vers le panier, touche le cercle et…ressort. Shaq passe par là, attrape le rebond, la sirène retentit et c’est l’explosion de joie, les Lakers sont champions.
donMoretti entre donc sur le terrain la bouteille de champagne à la main et arrose son gros pivot. C’est donc fait les Lakers sont à nouveau champion. Kobe Shaq et Terrell déjà titrés deux ans auparavant reprennent le Saint-Grall.
L’avenir
Après avoir dignement fêté le titre, les Lakers sont enfin en vacances. Une chose est certaine, Kobe et Shaq seront les deux têtes d’affiche angelinos l’an prochain. Kobe est encore jeune et progressera au vu de son potentiel immense. Shaq quand à lui restera le meilleur pivot (joueur?) de la ligue. A leur côtés Ron va progresser c’est quasi certain car son potentiel est très important, Lamar surement un peu aussi. Sachant que Vlade et Terrell devraient rester, on aura surement une équipe championne encore plus forte. C’est de bonne augure et l’objectif sera de garder ce titre difficilement acquis.
En parlant de Googs, il va surement partir
J’en veux du très bon pick ou des jeunes
Vous avez coaché lors du game 7 ? Cest à dire choisi en temps réel les changements de joueurs et de stratégies?
Oui c’est pour ça que ça fut long.
Bel article résumant bien cette belle finale.
J’y ai cru jusqu’au bout ! On revient plus fort cette année!
Très bel article, la finale a été très disputée et ça s’est joué sur pas grand chose.